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Le franc fort et un tourisme en déclin en Europe obligent le groupe genevois à réduire ses effectifs.
Richemont envisage de supprimer jusqu'à 350 postes en Suisse, dans le cadre d'un plan d'ajustement de ses capacités de production. Le groupe de luxe genevois pointerait du doigt l'impact négatif du franc fort et la baisse du tourisme en Europe.
Ce plan révélé par le quotidien «Le Temps» a été confirmé samedi à l'ats par une membre du service de communication de la multinationale basée à Bellevue (GE). Richemont, très présent en Suisse dans le secteur horloger, ne donne aucun détail supplémentaire en l'état, alors que la restructuration se trouve dans sa phase d'étude.
«Le Temps» évoque une communication interne au groupe. Selon ce document, «des mesures d'accompagnement et de reclassement au sein des diverses entités du groupe seront proposées pour limiter au maximum les réductions d«effectifs».
Le groupe estime, selon «Le Temps» sur la base de la communication interne, que la mesure semble toutefois comme la seule réponse possible au marché horloger actuel jugé «difficile», à l'appréciation substantielle du franc suisse et au ralentissement «significatif» du tourisme en Europe depuis novembre 2015.
LE TEMPS |