|
Chaque année, Roger Dubuis créée l’évenement avec un stand spectaculaire, qui représente près d’un an de travail. Une scénographie grandiose, qui donne le ton de l’année. L’an dernier, Alvaro Maggini, directeur artistique de la marque, nous avait immergés dans l’univers architectural de l’Excalibur. En 2016, c’est une volée de marches, un tapis rouge et une noria de mannequins vêtus de création haute couture qui nous accueillent. Le message est clair.
« On célèbre la femme, avec un univers avec plusieurs facettes, avec de la haute couture, du rouge qui nous rappelle le Festival de Cannes » explique Dorothée Henrio, Directrice Marketing, Roger Dubuis.
C’est la diva qui est sous le feu des projecteurs. Une femme fatale, tantôt star, féline ou femme fleur, à laquelle l’horloger dédie une collection de 5 modèles, la ligne Velvet. Le parti-pris est audacieux. « La collection Velvet est une collection 100% féminine, 100 % sertie, 100% joaillière, qui est aussi 100% mécanique poursuit Dorothée Henrio.
TECHNIQUE, MÉTIERS D'ART ET HAUTE JOAILLERIE
Roger Dubuis aime les sertissages extraordinaires : le boitier carbone de la Black est sertie de 64 tourmalines Paraïba, une pierre plus rare que le diamant et La Ribbon compte 631 diamants de taille différentes. Il aime aussi faire bouger les lignes de l’artisanat d’art : le cadran de la Blossom est un parterre de fleurs en relief, en émail Grand Feu et le bracelet de la Massaro, en cuir plissé or, est réalisé par un chausseur de haute couture. Dans tous les cas, Roger Dubuis prend ce qu’il y a de mieux, pour pousser le curseur un peu plus loin encore. « Nous avions vraiment une demande de la clientèle féminine pour accentuer et développer cette collection Velvet. On retrouve un esthétique différente avec une recherche technique et un travail sur différents matériaux. »
La maison ne se contente pas d’habiller, même luxueusement, des mouvements ordinaires : on ne cache pas du quartz sous une parure de diamants. Du strass et des paillettes oui, mais de la poudre aux yeux, certainement pas : le Poinçon de Genève se mérite. L’horloger a développé une de ses complications favorites pour la Velvet, une date sautante bi-rétrograde.
mensup.fr |